J’ai rêvé de la cité de Cocody
J’ai rêvé de la cité de Cocody
J’ai rêvé de la Côte d’Ivoire
De « M’bidjan »
J’ai rêvé de la douceur de tes réverbères
Sur ma curiosité d’enfant du Cameroun
J’imaginais tes belles rues tracées comme pour m’accueillir
Peuplées de « woros woros », de « gbakas »
Le chaud accueil de ton peuple vêtu du pagne aux mille couleurs
J’imaginais tes ruelles sombres où pour seule lumière filtrait la voix rocailleuse d’Alpha Blondy
J’ai rêvé de la cité des Cocody,
Que de fois j’ai rêvé de toi Co, cocody rasta
Mes pieds harassés par la marche, mille fois ont foulé le doux sable de la plage de Sassandras
Que de fois j’ai emprunté « les gbakas » pour aller voir les fanicos à Yopougon
Ah ! Comme c’était beau le patchwork formé par tous ces habits !
J’ai marché, marché, marché au hasard de mes rêves
Yop city, Manhattan des tropiques, les Cocody, La rue Princesse
Abidjan, Yamoussokro, Bassam, San Pedro
Ivre de faim et de fatigue j’ai échoué dans un « Maquis »
Comme un poisson mort rejeté sur la grève par des vagues furieuses
Imitant l’accent d’une tribu de là-bas j’ai dit :
« Maman Diaby sert moi l’alloco ! »
On m’avait tant parlé de toi,
De la grandeur de tes présidents
De la beauté du pays de l’éléphant de la richesse de ton sol
On m’avait dit tout bas à l’oreille :
« Les tribus de ce peuple forment un arc-en-ciel »
Ô Pays de l’Eléphant !
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